Isaac Asimov, les robots, la disparition du travail…

Publié le par Vahine

Isaac Asimov, les robots, la disparition du travail…

Dans un monde parfait et  au bout de 2000 ans de civilisation au cours desquels nos ancêtres ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour trouver des solutions pour produire plus en travaillant moins, nous devrions nous réjouir d'avoir aujourd'hui autant de technologie et des machines qui font le travail à notre place !

Dans un monde parfait l'avénement de robots polyvalents qui vont bientôt faire pratiquement tout à notre place, en particulier les travaux les plus durs, ou répétitifs, ou sans intérêt, devrait nous combler de joie !

Dans un monde parfait le produit du travail de ces robots devrait bien évidemment être partagé équitablement par tout les humains, tous, ça veut dire y compris les Africains et autres habitants de pays sous-développés !

Ainsi nous devrions tous, je dit bien tous, travailler genre 2 heures par semaine, à faire des choses créatives, intéressantes, et qui nous apportent une plus-value intellectuelle.

Et le reste du temps, vivre notre vie dans un confort raisonnable, nous occuper de nos enfants et de notre jardin, apprendre, faire du sport ou des activités artistiques ou culturelles ...

Bref, une vie de rêve pour toute la planète qui est assez généreuse pour tous nous nourrir ( c'est prouvé ! ).

Nous devrions en arriver là, ne serait ce que par respect pour nos ancêtres qui avaient tant de mal à survivre quand les machines n'existaient pas, et qui les ont inventées !

 

Mais nous ne sommes pas dans un monde parfait loin s'en faut, je ne vous apprend rien !

Ni le travail, ni les richesses ne sont partagées ! Nous laissons mourrir de faim la moitié de la planète. Et, dans nos pays, certains ne voient pas leurs enfants grandir ou font des " burn out " par excès de travail, pendant que d'autres se prosternent aux pieds des patrons pour mendier un job, n'importe lequel, à n'importe quel prix !

Les robots arrivent, que va t'il se passer ? Il serait temps de remettre beaucoup de choses en question, le ferons nous ???

 

Vahine.

 

PS : Isaac Asimov avait tout compris avant tout le monde. Il a écrit des livres sur les robots et inventé toute une science et une déontologie à propos de l'utilisation des robots, c'était un vrais visionnaire. Je vous les recommandes et je vous mets des éléments de sa biographie et de son oeuvre à la fin de l'article.

 

Sur : M. Mondialisation : http://mrmondialisation.org

Isaac Asimov, les robots, la disparition du travail…

Dites Adieu à votre travail, un robot vous remplacera31 octobre 2014

Le monde avance irrémédiablement vers une transformation fondamentale de notre rapport au travail. L’activité humaine est remplacée graduellement par la machine, et ce dans tous les secteurs, aussi bien manuels qu’intellectuels.

Nestlé a annoncé le lancement de 1000 robots vendeurs de cafés dans les magasins de la firme. Tout le monde a entendu parler des « robots tueurs » autonomes. Le mot « drone » est désormais un mot couramment entendu dans les médias. Nombre de programmes ont déjà remplacé l’homme dans les grandes entreprises. Même dans le monde de l’open source, les imprimantes 3D ne sont plus loin de pouvoir construire le gros œuvre de votre maison écologique… Ces exemples ne représentent que les prémisses du potentiel « infini » des nouvelles technologies. Que doit-on attendre de l’avenir ?

 

Il y a deux prismes pour observer cette évolution :

A. La panique

« Sans activité, pas de travail, sans travail, c’est la faillite de l’état et à la guerre civile ! arrêtons les machines ! »

La peur est légitime quand les choses changent. Mais l’histoire nous démontre que ces choses ont toujours changé à la fois positivement et négativement. Le bilan n’est ni blanc ni noir, il est gris. Chaque nouveauté apporte son lot de miracles et de mésaventures. Lors de l’industrialisation, la mécanisation a permis de réaliser une tache avec dix à cent fois moins de main œuvre. La peur de la machine à tout faire était réelle mais rien ne pouvait l’arrêter. La situation était-elle véritablement différente ? Si on met de coté les problèmes environnementaux de l’industrialisation et la logique managériale, la difficulté du travail fut graduellement réduite malgré que les tâches manuelles répétitives gardaient un caractère abrutissant. Le chômage est devenu structurel et la société s’en est accommodé.

Par ailleurs, il parait impossible d’arrêter cette évolution quasi « naturelle ». Même si c’est difficilement concevable, la technicité des machines ne cessera d’évoluer. Les garde-fous possibles concerneront surtout les droits des machines en société, pas leur niveau de complexité.

Ainsi, l’activité va-t-elle se redistribuer équitablement ? La peur est légitime mais c’est ici qu’un choix collectif va s’imposer…

B. Le pragmatisme

« L’homme a toujours cherché à se libérer du travail grâce à la machine, la société doit simplement s’adapter »

On peut déjà affirmer qu’il n’y a plus assez de travail pour tous et qu’il risque d’y en avoir de moins en moins (sauf en cas de manque énergétique mais c’est un autre débat). La bonne nouvelle, c’est que c’est un peu le but de l’Évolution. L’homme cherche à alléger son « tribut » de vie. Même un chef d’entreprise obnubilé par son chiffre d’affaires va, en général, essayer d’optimiser son temps de vie. Nous cherchons donc à profiter de la vie, de notre famille, de la nature, des rapports humains, du temps d’amusement, de l’art, du bricolage, etc… Nous avons certainement une soif naturelle pour l’activité libre, mais le travail actuel représente pour beaucoup une obligation de survie, une pénibilité et une soumission. En étant remplacés par des machines, ces travaux laborieux représentent une libération. Le robot produit plus de richesses, plus vite, plus efficacement sans peine. La question est donc : qui va profiter de ces richesses ?

C’est ici qu’il faut « paniquer ». Car si aucune politique intelligente n’est menée, les richesses produites par les machines profiteront exclusivement et en toute logique à leurs investisseurs, donc aux capitaux. Et qui détient actuellement assez de capitaux aujourd’hui pour développer de pareilles technologies ? Ni vous ni nous.

Ici réside donc la question clé. La « Machine » appartient-elle à l’Humanité ? Le fruit de son travail doit-il nourrir les Hommes ? Où une minorité d’investisseurs ?

Pour l’instant, inutile de dire « Adieu » à son travail. Une réponse collective et probablement mondiale s’imposera d’elle même tôt ou tard. Reste à savoir si cette question sera tranchée démocratiquement dans le calme, ou si de grands mouvements sociaux seront nécessaires, comme par le passé. On a notre petite idée sur la question.

Quand les humains n'auront plus besoin de postuler ! De 4eme singe.

Tesla Motors Part 1: Behind the Scenes of How the Tesla Model S is Made-The Window-WIRED

A propos de Isaac Asimov et de son oeuvre ( Wikipédia) :

Isaac Asimov

 

Isaac Asimov1, né vers le 2 janvier 19202 à Petrovitchi (en Russie) et mort le 6 avril 1992 à New York aux États-Unis, est un écrivain américano-russe, naturalisé en 1928, surtout connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique.

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Son œuvre de fiction

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Les robots[modifier | modifier le code]

L'œuvre d'Asimov sur les robots regroupe de très nombreuses nouvelles et plusieurs romans :

L'ensemble forme une seule grande histoire, le cycle des Robots, qui s'étale sur plusieurs millénaires.
Toutes les nouvelles de robotique publiées par l'auteur ont été regroupées dans deux grands recueils nommés Le Grand Livre des robots. Le premier tome – Prélude à Trantor – regroupe toutes les nouvelles de robotique – Nous les robots ainsi que Les Cavernes d'acier et Face aux feux du soleil. Le second tome – La Gloire de Trantor – regroupe Les Robots de l'aubeLes Robots et l'EmpireLes Courants de l'espacePoussière d'étoiles et enfin Cailloux dans le ciel.

Il renouvelle complètement ce thème en inventant des « robots positroniques » gouvernés par trois lois protégeant les êtres humains et, a priori, parfaites et inviolables. Le jeu d'Asimov consiste à imaginer des situations révélant des failles de ces lois (exemple : un robot peut-il, restant passif, laisser un humain fumer une cigarette ?) et des bizarreries de comportement de robots qui semblent les enfreindre, puis à faire découvrir au lecteur comment cela est possible, à la manière d'une enquête policière.

Les trois lois sont9 :

  • Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
  • Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
  • Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

Deux robots exceptionnels, R. Daneel Olivaw et R. Giskard Reventlov, en viennent à ajouter une Loi Zéro, qui stipule qu'un robot ne peut porter atteinte à l'humanité dans son ensemble, même pour protéger un être humain : Un robot ne peut ni nuire à l'humanité ni, restant passif, permettre que l'humanité souffre d'un mal. Cette loi est apparue dans Les Robots et l'empire (chapitre LXIII).

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Films réalisés d'après l'œuvre d'Isaac Asimov[modifier | modifier le code]

  • I, Robot (2004), d'Alex Proyas, avec Will Smith. Le scénario du film n'a pas grand rapport avec le recueil éponyme (qui regroupe le Livre des robots et Les Robots), hormis qu'on y retrouve le Pr Lanning et le Dr Calvin, chers à l'auteur, ainsi que le principe et l'énoncé des Trois lois de la Robotique. La fin du film reprend le thème de la nouvelle du Robot qui rêvait. Voulant s'inspirer des romans d'Asimov sur les robots, le film a cependant lancé une polémique sur le respect de l'esprit d'écriture d'Asimov.
Isaac Asimov, les robots, la disparition du travail…

Publié dans Nouvel ordre mondial

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D
Comme vous l'écrivez, le monde n'est ni blanc, ni noir. Absence de manichéisme. Mais c'est peut-être l'éternelle lutte entre le "plus" et le "moins" qui a assuré son existence. Je rejoins totalement votre analyse : dans un récent article, j'écrivais que, conscient du remplacement de l'homme par la machine, nous aurions, dès mai 68 (c'était le moment idéal), passer, déjà, à la semaine de 20 heures : http://blog-des-auteurs-libres.over-blog.com/2014/04/mentir-sur-le-chomage-encore-longtemps.html
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V
Comme disait Coluche qui, sous couvert d'humour, exprimait des idées extrêmement intelligentes : " Les gens n'ont pas besoin d'un emploi ! Un salaire leur suffirait ! ", à méditer …..