11 Mars 2012 : Le 11 Septembre français !

Publié le par Vahine

Al qaidaJe n'ai pas voulu réagir " à chaud " à cette histoire de fou que l'on nous a fait gober ...

J'étais trop énervée de constater que les gens ne marchaient pas ! Non, ils courraient !

Et aussi écoeurée de penser que trois enfants avaient payé de leur vie pour les manigances de ceux qui nous gouver... ............ je veux dire : manipulent  !

Mais les faits sont là ! Le " coupable " est mort et ne pourra donc jamais donner sa version des faits et on dispose de beaucoup trop de " preuves irréfutables " pour que ce soit crédible !!!

 

Et .................. Sarkozy sera probablement réélu !!!!!!!

 

Voici deux très bons articles de Sott Net :

 

   
Pistol

Assassinats de Toulouse et Montauban : à qui profite le crime ?

Alors même que ces lignes sont écrites, la grande majorité des médias ont suspendu leur programmation habituelle et retransmettent en direct l'intervention des forces spéciales au domicile du présumé auteur des assassinats perpétrés à Toulouse et Montauban au cours des derniers jours. Les interventions de Nicolas Sarkozy sont suivies à la trace et les déclarations émanant des autorités sont reprises en boucle. Mais avant de commenter plus exhaustivement cette affaire, revenons un peu en arrière et penchons-nous sur son contexte.

Cui Bono ?

Comme souligné avec une grande justesse par Franklin Delano Roosevelt :

« En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Aucun événement politique n'étant le fruit du hasard, la première question à se poser est donc : « Cui Bono ? » c'est-à-dire : « À qui profite le crime ? »

Situation préélectorale

C'est un euphémisme que d'affirmer que la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy était jusqu'à présent mal engagée.

Quelques mois seulement après le début de son mandat, la côte de popularité de Sarkozy a commencé à plonger ; elle s'est stabilisée fin 2007 et depuis, reste à un niveau particulièrement faible. Quels que soient les instituts de sondages concernés, approximativement deux tiers des sondés expriment une opinion négative quant au président sortant.

© CSA


Parallèlement, les concurrents de Sarkozy en général, et Hollande en particulier, cumulent des côtes de popularité flatteuses. Ainsi, entre mai 2011 et mars 2012, la popularité de François Hollande a fluctué entre 42 et 56 %.

© Delitsdopinion.com

De fin 2010 à début 2012, les sondages pronostiquaient un deuxième tour Hollande-Sarkozy, et les intentions de vote donnaient une avance confortable à Hollande, comprise entre 10 et 20 points sur la période. Ainsi, selon les derniers sondages effectués en février 2012, Hollande se voyait crédité de 56 voire 57 % des voix contre 43 à 44 % pour Sarkozy.

© Le Figaro

On notera que malgré ces écarts marqués, un des rares domaines où Sarkozy surnageait était celui de la lutte contre l'insécurité, où il était crédible aux yeux de 41 % des Français contre 19 % seulement crédités à Hollande.

À ce stade, la victoire de Sarkozy semblait donc relever de l'impossible, à moins d'un miracle ou du moins d'un événement savamment orchestré...

Le « terrorisme islamique » frappe encore

Un mois et demi avant le premier tour des présidentielles réapparaît donc l'hydre du terrorisme islamique. Une première attaque survient à Toulouse le 11 mars, au cours duquel un militaire français musulman perd la vie. Une deuxième attaque à Montauban le 15 mars fait trois victimes supplémentaires (deux militaires musulmans et un militaire antillais). Finalement une troisième attaque frappe Toulouse le 19 mars et fait 4 victimes juives.

Deux jours plus tard, le 21 mars, le RAID encercle le bâtiment résidentiel où vit le « terroriste » et très rapidement, deux « preuves » cruciales sont obtenues :
- Le frère du suspect détiendrait de la poudre explosive.
- Le suspect aurait jeté par la fenêtre un Colt 45, l'une des armes utilisées au cours des assassinats susmentionnés.

À l'instar des passeports miraculeusement retrouvés intacts au sommet des décombres du WTC et des Corans découverts dans des véhicules de location, le public se voit offrir deux preuves qui établissent que ces actes abominables sont le fruit du terrorisme islamique et que l'individu ciblé est bien l'auteur des assassinats qui ont ravagé le Sud-Ouest.

L'instrumentalisation

Le lundi 19 mars, Nicolas Sarkozy se rend personnellement à Toulouse, intervient publiquement et, les yeux rivés à la caméra, invective l'assassin et promet de le trouver et de lui faire rendre des comptes. Il se pose en sauveur providentiel des Français face à l'odieuse menace.

Sous les feux de tous les projecteurs, Sarkozy se lance dans une croisade personnelle contre le mal incarné : le vil terroriste islamique.

Moins de 48 heures après l'intervention télévisuelle de Sarkozy, l'assassin est identifié, sa résidence littéralement assiégée et les membres de sa famille placés en garde à vue.

Sarkozy occupe l'intégralité de la scène médiatique : rencontre des représentants des différents cultes, allocution publique à Toulouse, intervention à Montauban, rencontre des policiers blessés à Toulouse, cérémonie donnée en mémoire des militaires de Montauban, présence dans le quartier de la Côte Pavée avant l'assaut du RAID, rencontre des familles de victimes.

Le maître mot repris ad libitum dans les discours de Sarkozy est « Unité ». Unité au sein de la population, unité entre les religions, unité nationale...

Comment Sarkozy, qui n'a cessé de détruire la cohésion sociale et la solidarité (stigmatisation des chômeurs, immigrés, Roms, musulmans, fonctionnaires, grévistes, RMIstes...) peut-il légitimement invoquer une unité qu'il n'a cessé d'affaiblir ?

En fait, l'unité à laquelle Sarkozy fait allusion est celle qu'il souhaite cristalliser autour de sa candidature, car seule une nation unie autour de son leader est en mesure de faire face à l'adversité.

Sarkozy joue ici sur plusieurs tableaux :

- Il devient le sauveur qui a permis de neutraliser l'assassin.
- Étant donné les « liens » de ce dernier avec les mouvances islamiques, la menace demeure, et Sarkozy, fort de son résultat, se pose en protecteur ultime de la nation contre les menaces terroristes à venir.
- L'intervention militaire décidée en Afghanistan par Sarkozy, soi-disant pour traquer Oussama Ben Laden et neutraliser le terrorisme, devient moins discutable.
- La question de la sécurité revient au premier plan et, comme mentionné précédemment, c'est un des rares domaines où Sarkozy est plus crédible que Hollande aux yeux d'une majorité de Français.

En effet, le « hasard des événements » n'aurait pu être plus favorable à la candidature jusqu'alors désespérée de Sarkozy.

Hystérisation par hypermédiatisation

Vous noterez l'hypermédiatisation de l'événement alors que chaque jour, depuis des années, en Afghanistan ou en Palestine, des innocents meurent, tués de façon gratuite, dans un silence assourdissant.

Depuis quelques jours, la grande majorité des médias ont suspendu leur programmation habituelle et retransmettent en direct l'évolution de cette affaire nationale. Aujourd'hui même, l'intervention des forces spéciales au domicile du présumé auteur des assassinats est suivie minute par minute.

L'objectif est d'hystériser suffisamment la population pour la plonger dans un état de suggestibilité. Au-delà d'un certain seuil, d'un certain niveau de stress, l'individu devient hypersucceptible et peut accepter l'inacceptable.

Dans ce cas l'objectif est atteint par :

- La gravité des actes commis, dont des tirs à bout sur des enfants
- La variété des cibles laissant penser à chacun qu'il est menacé
- La répétition des assassinats introduisant en France le concept relativement nouveau et d'autant plus traumatisant de tuerie en série
- La multiplication de témoignages directs (voisine de l' « assassin », riverain de l'école juive, témoins de la tuerie de Montauban) stimulant la « résonance limbique », c'est-à-dire une transmission inconsciente d'un puissant état de stress du témoin aux auditeurs/spectateurs
- La série d'attentats durant plus d'une semaine exposant les Français à une période de stress longue et continue
- Et bien sûr l'hypermédiatisation, qui comme en 2001 avec la retransmission en boucle de l'attaque du WTC soumet la population à la répétition hypnotique d'un événement hyper traumatisant.

Dans ses expériences de conditionnement menées sur des chiens, Ivan Pavlov a mis en lumière le phénomène d'« inhibition transmarginale » où, au-delà d'un certain niveau de stimuli (peur, souffrance, fatigue,...) le sujet entre dans un profond état de passivité, une paralysie mentale et physique totale quel que soit le stimuli auquel l'animal est soumis (froid, chaud, chocs électriques,...)

Plus récemment, dans son ouvrage essentiel La stratégie du choc , Naomi Klein a montré comment la terrorisation d'une population humaine (via les tortures, la propagande, un climat de peur...) la rend malléable et prête à accepter les mesures qui lui sont les plus défavorables.

À ce titre, on ne peut ignorer que le dénouement de cette interpellation se fait attendre. Le domicile du suspect a été encerclé dès 3 h du matin ce mercredi 21 mars. 18 heures plus tard, le « dialogue » se poursuit. Pourquoi un tel délai ? Les autorités ont peut-être des difficultés à expliquer de manière crédible pourquoi un terroriste défendant la cause palestinienne s'en est pris à des soldats musulmans qui n'avaient pas effectué une seule mission en Afghanistan alors que nombre de soldats chrétiens basés à Toulouse ou à Castelsarrasin en sont revenus les mains couvertes de sang ?

Une autre raison pourrait être la volonté de prolonger la période de stress et d'inquiétude vécue par des millions de Français rivés à leur téléviseur ou à leur poste de radio et attendant fébrilement une conclusion à cette série d'événements particulièrement angoissants.

Au final, comme Tatcher avec la guerre des Malouines ou Hitler avec l'incendie du Reichtag, le leader qui revêt, à tort ou à raison, le rôle de sauveur face à la menace écrasante est plébiscité par le peuple hystérisé recherchant à tout prix un protecteur contre la menace parfois créée de toute pièce par ce dernier. Face à un grand péril, le peuple s'en remet à la protection offerte par l'ordre établi, même s'il était honni la veille. Ce processus n'est pas sans rappeler les tactiques du pompier pyromane, officiant dans le cas présent au niveau politique et à l'échelle des nations.

Sort de l' « assassin »

Il semble fort probable que sous peu, l' « assassin » aura été éliminé : « suicide » par balle ou par explosif qui permettrait de dédouaner les autorités qui auraient tenté jusqu'au bout d'entretenir le dialogue, ou élimination du « terroriste » par les membres du RAID (évidemment en légitime défense) si un suicide ne pouvait être provoqué ou simulé.

Ce scénario servirait un double objectif. A l'instar de Lee Harvey Oswald, il permettrait de faire taire le « coupable » et ainsi lui faire endosser parfaitement le rôle, les agissements et les motivations qui étayent la thèse officielle, et d'autre part, de stimuler un lien inconscient entre les autorités et ceux qui ont cru voire soutenu leurs thèses. À la manière de ces meurtres commis dans de petites communautés où tout le monde connait l'identité des coupables, mais se tait et se retrouve lié par un secret inavoué et honteux. Voilà peut-être la véritable union sacrée que Sarkozy a à l'esprit.

Perspectives

A court terme la réélection de Sarkozy semble inéluctable.


Peut-être ne sera-t-il même pas nécessaire d'avoir recours aux 4 % des votes « comptabilisés » par des machine à voter électroniques (mises en place par Sarkozy juste avant son élection....) et dont la faillibilité n'est plus à prouver.

Avant même cette réélection, on peut prédire de vastes « coups de filet dans les milieux islamistes » et l'entretien d'un climat d'angoisse et de stigmatisation des minorités arabo-musulmanes par les médias de masse.

Pour ce second mandat et comme aux États-Unis après les événements du 11 septembre 2001, la France devrait connaître une montée du totalitarisme : stigmatisation des minorités en général et des populations arabo-musulmanes en particulier, fichage des citoyens, réductions des libertés civiles, développement des caméras de surveillance, durcissement des condamnations, généralisation de la répression...

La mise en place du plan Vigipirate écarlate en Midi-Pyrénées nous donne un avant-goût de ce qui attend la France, puisqu'il s'agit concrètement du dernier niveau avant l'application des mesures d'exception prévues par la Constitution de 1958 (article 16, état d'urgence).

 

 

   
Eye 1

Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald de Toulouse

En ce dimanche 25 mars 2012, le calme est revenu sur l'Hexagone. Après des jours d'attente angoissée, les Français peuvent retourner paisiblement dans leurs chaumières, notre sauveur Nicolas Sarkozy a triomphé du méchant-terroriste-algérien-arabe-musulman-salafiste. Ils auraient tout de même pu trouver un bouc-émissaire barbu pour que le cliché soit complet.

© Wikipedia
Jack Rubenstein (Ruby) sur le point d'abattre Lee Harvey Oswald



Enfin ne faisons pas la fine bouche, après plus de 10 journées ininterrompues de matraquage médiatique, d'hystérisation et de désinformation, l'affaire est réglée. L' « assassin » assassiné, Sarkozy caracole désormais en tête des sondages et sous couvert de mettre le peuple français à l'abri de toute nouvelle menace, il nous concocte un arsenal répressif à faire pâlir Kim Jong-il.

En conclusion, circulez il n'y a plus rien à voir. Toutefois n'oubliez pas au moment de glisser votre bulletin dans l'urne que le valeureux Nicolas nous a sauvés de la menace terroriste et qu'il continuera à veiller au grain.


Sarkozy portant dans les bras un enfant sauvé des griffes de « Human Bomb »


Avec les tueries de Montauban et de Toulouse, Sarkozy n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà prouvé son « exceptionnel talent » (d'acteur) dans ce genre de situation au cours de la prise d'otages de la maternelle de Neuilly en 1993, événement largement enjolivé par les médias concernant le rôle de Sarkozy, présenté comme un véritable héros sortant de l'école un enfant sous le bras après avoir personnellement négocié avec le « terroriste ».

Maire de Neuilly pendant la prise d'otages dans la maternelle de la ville en 1993, président de la République et candidat (jusqu'alors mal engagé) aux présidentielles quand, un mois avant les élections, M. Merah terrorise tout le pays. Sauveur providentiel dans les deux cas.

Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald à la française

Finalement, après cette semaine éprouvante, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si la thèse officielle correspondait au moins partiellement à la réalité. Force est de constater que nous sommes bien loin du compte.

Au préalable, précisons que comme nous l'avions annoncé la veille de sa disparition, Mohamed Merah a été éliminé. À la manière de Lee Harvey Oswald, un bon bouc-émissaire est un bouc-émissaire mort.

Sott.net écrivait le 21 mars :

Il semble fort probable que sous peu, l' « assassin » aura été éliminé : « suicide » par balle ou par explosif qui permettrait de dédouaner les autorités qui auraient tenté jusqu'au bout d'entretenir le dialogue, ou élimination du « terroriste » par les membres du RAID (évidemment en légitime défense) si un suicide ne pouvait être provoqué ou simulé.

Ce scénario servirait un double objectif. À l'instar de Lee Harvey Oswald, il permettrait de faire taire le « coupable » et ainsi lui faire endosser parfaitement le rôle, les agissements et les motivations qui étayent la thèse officielle...

Mohamed Merah éliminé, il est dans l'incapacité de participer à un procès, de se défendre, de préciser où il se trouvait au moment des tueries, d'expliquer ce qu'il était allé faire en Israël, de clarifier ses liens avec les services secrets français...

Il est donc déclaré officiellement coupable sans qu'ait eu lieu la moindre forme de procès (plaidoirie de la défense, audition des témoins à décharge, examen de preuves, débats contradictoires, expertises balistiques ...)

© Inconnu
Mohammed Legouade, jeune soldat musulman d'origine arabe n'ayant jamais servi en Afghanistan. Abattu le 15 mars à Montauban


Effectivement, si un procès (équitable) avait eu lieu, il eût été fort difficile de démontrer la pertinence de la thèse officielle qui regorge d'incohérences. Voici une sélection (non exhaustive) des perles les plus abracadabrantes :
- La thèse officielle prétend que M. Merah a été emprisonné en Afghanistan. Ce n'est visiblement pas le cas. En revanche, le passeport de M. Merah montre qu'il a séjourné en Israël...
- La thèse officielle prétend que M. Merah défendait la cause palestinienne. Pourtant, il s'en est pris à des soldats d'origine maghrébine ou antillaise. Parmi les trois soldats abattus à Montauban et celui abattu à Toulouse, trois étaient d'origine arabe. Deux d'entre eux étaient musulmans. Un seul avait servi en Afghanistan.
- Politiciens et médias de masse décrivent M. Merah comme un monstre sanguinaire, un repris de justice adepte des vidéos de décapitation. Pourtant ses proches et son avocat le décrivent comme quelqu'un de « doux et courtois », « calme et gentil ».
- Un témoin de la tuerie de Montauban a vu le visage du meurtrier qui avait « une cicatrice ou un tatouage sur la joue ». M. Merah n'a ni cicatrice ni tatouage sur le visage.
- Un témoin a décrit le meurtrier de Montauban comme ayant une forte corpulence alors que les vidéos de M. Merah révèlent un jeune homme élancé.

Pour une analyse approfondie de certaines incohérences, consultez l'excellent article de Joe Quinn.

32 heures interminables

Les techniques permettant de neutraliser un forcené sont simples, rapides et éprouvées. Il suffit d'utiliser des diffuseurs de gaz incapacitants (comme pour les affaires de la Grande mosquée ou de la grotte d'Ouvéa) dans le refuge du « délinquant » pour l'appréhender.

© AFP
Une partie des troupes d'élites mobilisées autour de l'affaire Merah. Où sont les chars ?


Comme le souligne l'ex-patron du GIGN, l'interpellation d'individus très dangereux sans effusion de sang est monnaie courante :

... en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort.

Mais comme nous l'écrivions le 21, les interminables heures de « négociations » ont été voulues.

D'une part, pour maximiser la période de stress intense subie par les Français qui, accrochés à leur poste de TV ou de radio, attendaient fébrilement le dénouement de cette odieuse affaire.

D'autre part, pour finaliser un scénario officiel qui ne soit pas trop bancal. Au cours de ce laps de temps, les autorités ont :
- Obtenu, par le biais du procureur, les « confessions » de l' « assassin » qui a confirmé sa responsabilité et ses liens avec Al-Qaïda. Où sont les enregistrements de ces confessions ? Il y a fort à parier que nous n'entendrons jamais la (vraie) voix de M. Merah pour la simple et bonne raison que ces confessions n'existent pas.
- Obtenu une des armes du crime. Notez combien le même individu qui, quelques heures auparavant tirait à bout touchant dans la tête d'enfants innocents au calibre 45, se montre coopératif et généreux. A-t-on vu M. Merah jeter cette arme ? Serons-nous informés des résultats d'une expertise balistique (impartiale) reliant cette arme aux douilles retrouvées à Montauban ou à Toulouse ?
- Arrêté les membres de la famille de M. Mérah. S'assurant ainsi qu'ils ne pourraient s'exprimer, fournir un quelconque alibi ou des éléments de preuve contradictoires et s'assurant via divers chantages qu'ils joueraient le rôle qui leur est assigné
- Trouvé des explosifs dans le véhicule du frère, ce qui permettra l'incarcération de ce dernier et un contrôle sur ce qu'il pourrait révéler.

Thèse alternative

M. Merah est un jeune homme passionné de belles voitures. Son salaire de carrossier ne lui permet pas d'assouvir sa passion, il commet donc des larcins (maquillage de véhicules ? Recel de pièces auto ? Vols ?) pour arrondir ses fins de mois.

Après quelques délits, les autorités l'emprisonnent. Au cours de son incarcération, les services secrets l'approchent et lui proposent un marché : réduction de peine et/ou rémunération occulte en échange de sa coopération. Étant donné ses origines arabo-musulmanes, M. Merah se voit proposer d'infiltrer des « réseaux islamistes » en Afghanistan et au Pakistan et de collecter des informations sur leurs activités.

Merah accepte de collaborer et, quelques mois plus tard, il se retrouve donc en Afghanistan et au Pakistan.

Début mars, les tueries débutent. Pendant ces dernières, M. Merah est probablement convoqué dans un lieu discret par son contact des services secrets sous prétexte d'une nouvelle mission ou pour transmettre telle ou telle information.

© Maxppp
Squarcini (à droite) s'était déjà illustré dans l'affaire des écoutes des journalistes du Monde pour le compte de l'Elysée


Puis le 21 au soir, après que le contact de Merah s'est assuré que ce dernier était bien à son domicile, sa résidence est assiégée. C'est seulement à ce moment-là qu'il réalise la vaste mise en scène dont il a été victime. Privé d'eau, d'électricité, de sommeil, traqué comme une bête sauvage, M. Merah vit ses dernières heures dans la terreur jusqu'à ce qu'une mascarade de fusillade vienne clore l'affaire.

Notez que tout au long de ces événements, Merah ignore tout du rôle qu'il joue réellement. En Afghanistan, il croit infiltrer des réseaux islamistes alors que son séjour sera utilisé pour prouver ses liens avec l'islamisme radical. Lorsqu'il est avec son contact au moment des tueries, il croit échanger des informations alors que le véritable objectif est de l'isoler de tout témoin oculaire.

Ce scénario semble délirant ?

Avez-vous toujours le même sentiment, après cette déclaration de Bernard Squarcini, directeur de la DRCI (services secrets français) ?


Document officiel déclassifié attestant qu'Oswald était informateur pour la CIA - soi disant pour infiltrer les milieux castristes
Il a souhaité parler avec le policier de la direction régionale du renseignement intérieur (DRRI) de Toulouse qui l'avait rencontré en novembre 2011. Il est intervenu au cours des négociations. Mohamed Merah semblait avoir un rapport de confiance avec lui. Il s'est confié, il a coopéré. Il nous a dit où était le scooter ou les deux voitures. Le courant passait bien. Non sans cynisme. Il a même dit à ce policier: "De toute façon, je devais t'appeler pour te dire que j'avais des tuyaux à te donner, mais en fait, j'allais te fumer."

Si le moindre doute subsistait, dans l'émission C dans l'air du 23 mars (30 minutes après le début du débat), nous apprenons de la bouche même d'Yves Bonnet, représentant de la DCRI, que le passeport de M. Merah porte le tampon d'Israël. Pour qu'un individu puisse se rendre au Pakistan, en Syrie et au Pakistan d'une part et en Israël d'autre part, cela signifie qu'il possède deux passeports.

Comment un jeune carrossier déjà condamné et incarcéré peut-il détenir deux passeports ? Tout simplement en étant informateur de la DRCI.

Israël, grand vainqueur sur l'échiquier international


Agent israélien déguisé en activiste du Hamas. L'intéressé a oublié d'enlever son étoile de David...


Pendant les tueries de Toulouse et Montauban, l'armée israélienne assassinait 26 civils palestiniens (dont nombre d'enfants). Les récents événements auront efficacement détourné les feux médiatiques vers le méchant musulman.

Les tueries qui ont ravagé le Sud-ouest vont encore renforcer la diabolisation de la communauté musulmane, attiser la xénophobie anti musulmans/arabes, conforter l'impunité d'Israël dans le génocide qu'il mène en Palestine depuis des décennies et justifier les guerres d'invasion menées par les puissances occidentales dans les nations musulmanes (Syrie, Afghanistan, Irak, Lybie...)

Nous nous arrêterons là pour ce qui est de ce vaste sujet, car un article détaillant les conséquences de cette série d'attentats au niveau international sera prochainement publié par Sott.net

Émergence de la police de la pensée

La finalité de ces tueries savamment orchestrées n'est pas la réélection de Sarkozy per se mais l'établissement d'un État fasciste. Sarkozy n'est qu'un intermédiaire, ses maîtres lui permettent de briguer un second mandat, de conserver son immunité et d'échapper aux affaires qui le rattrapent (affaire de Karachi, achat d'un terrain municipal à Neuilly, financement de la campagne de 2007 par Khadafi, affaire Woerth-Bettencourt...). En échange, il devra faire preuve d'allégeance et appliquer le plan à la lettre.

Nous commençons à entrevoir les contours de ce plan. Dès le lendemain du meurtre de Mohamed Merah, les premières mesures avancées par Sarkozy nous ont donné un avant-goût du régime totalitaire qu'il souhaite instaurer pendant son second quinquennat.

© NC
Sarkozy et Kadhafi sur le perron de l'Élysée lors de la visite officiel du dirigeant lybien.


Le 22 mars à 13h24, l'intéressé déclarait :

La France ne tolèrera ni embrigadement ni endoctrinement idéologiques extrémistes sur son sol

Cette notion d' « endoctrinement idéologique » n'est pas sans rappeler à ceux qui s'intéressent aux dérives des autorités françaises et aux violations des Droits de l'Homme, l'épouvantail de « manipulation mentale » agité par la MIVILUDES, l'organe gouvernemental mandaté pour mener croisade contre les viles « sectes » et harceler les hérétiques qui ont osé pratiqué le Tai-Chi, la macrobiotique, le Yoga, la méditation ou encore les médecines alternatives comme la naturopathie ou la cryothérapie.

Les faits d'armes de la MIVILUDES ayant entrainé faillites, divorces, gardes à vue et suicides d'innocents durent depuis des années. Mais à ce jour, les tribunaux ont récusé les allégations de la MIVILUDES et en particulier la notion de « manipulation mentale » pour la simple et bonne raison que les experts du secteur confirment unanimement que ce concept n'existe tout simplement pas.

Les choses pourraient changer avec les tueries de Toulouse et de Montauban. Sarkozy va invoquer la protection de la nation contre la menace terroriste et profiter de l'état de choc de la population pour mettre en œuvre le délit d' « endoctrinement idéologique ».

L' « endoctrinement idéologique » est un nouvel avatar de la « manipulation mentale », en pire :
- cette fois-ci, le domaine ciblé ne se limite pas aux pratiques alternatives mais couvre également le champ des opinions politiques au sens large
- a contrario de la « manipulation mentale », la notion d' « endoctrinement idéologique » devrait être reconnue par les tribunaux et considérée comme un véritable délit

L'expression exacte employée par Sarkozy est celle d' « endoctrinement idéologique extrémiste ». Vous aurez noté combien ce dernier terme est vague. Il laisse la porte ouverte aux interprétations les plus arbitraires et, à la manière de l'Inquisition qui terrifia notre pays pendant près de 4 siècles, il permettra de poursuivre tout citoyen qui penserait différemment, tout mouvement de pensée, école, association, réunion qui entretiendrait une vision du monde différente de celle colportée par les médias de masse.

Vous ne croyez pas à la thèse officielle sur le 11 septembre ? Vous pensez que Big Pharma court après le profit et se moque de la santé des patients ? Vous pensez que les médias ont perdu toute indépendance ? Vous pensez que les banques nous pillent ? Vous pensez que la démocratie est une mascarade ? Vous pensez que nos soldats n'ont rien à faire en Afghanistan ? Vous pensez que le génocide perpétré en Palestine depuis un demi-siècle est inacceptable ? Vous pensez que la crise profite aux nantis ? Vous pensez que certains suppléments alimentaires peuvent améliorer votre santé ? Vous pensez que les OGM sont dangereux ?

Vous participez à un forum de discussion sur un de ces sujets ? Votre association locale organise une rencontre sur ces idées ? Vous assistez à des conférences sur ce thème ?

Arrêtez immédiatement ! D'après les nouvelles règles édictées par notre cher Président, vous êtes potentiellement victime/coupable d' « endoctrinement idéologique extrémiste »

Neutralisation des médias indépendants

En plus de l' « endoctrinement idéologique », Sarkozy a ciblé le même jour Internet en ces termes :

Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement
© Inconnu
Lagardère, parrain de Louis Sarkozy, est patron de Europe 1, Paris Match, Elle, RFM, Hachette, Grasset, Larousse, Canal J, ...


La stigmatisation d'Internet n'est pas non plus le fruit du hasard. Les médias de masse (télévision, presse, radio) sont désormais contrôlés par une poignée de dirigeants liés au pouvoir en place.

Le seul média encore en mesure de diffuser des informations non censurées par les quelques nantis qui contrôlent tous les autres facettes de notre société est Internet. Tout un chacun peut y diffuser ses informations/témoignages et réflexions, consultables instantanément dans le monde entier.

Depuis des années, Sarkozy met en œuvre un plan bien établi qui, mesure après mesure, a pour vocation de démanteler la liberté d'expression sur Internet. Après DADVSI et HADOPI, notre cher gouvernement va encore intensifier la censure et la répression sur le Net.

Tous responsables ?

Comment en sommes-nous arrivés là ? La France, pays des droits de l'Homme, de la liberté, de l'égalité, de la fraternité. Pays à la culture millénaire, à l'histoire riche. Phare de la civilisation. Pays des arts, des lumières, de l'humanisme, des libres penseurs. Pays de Jaurès et d'Hugo, pays de Voltaire et de Descartes.

Comment Sarkozy se retrouve-t-il en tête des sondages à un mois des présidentielles alors que la plupart d'entre nous l'honnissons ?
Comment ceux-là mêmes qui, hier, voulaient se débarasser de Sarko l'Américain et voter en conséquence se mettent-ils à douter ?
Comment, après avoir détruit la société française pendant 5 ans, Sarkozy se retrouve-t-il à l'aune de son second mandat ?
Pourquoi tant d'invidus ressentent ce dégoût à l'égard des politiques actuelles mais n'osent l'exprimer ?

Nous sommes paralysés par la peur. Peur de voir l'affreuse réalité en face, peur de sonder la profondeur des mensonges qui nous sont rabâchés, peur de contempler l'abysse qui nous attend, peur de perdre le peu que nous possédons, peur de prendre la parole et de dire ce que nous pensons vraiment. Peur des autorités, peur des sanctions, peur pour nos proches, peur d'être jugé, peur d'être isolé...

Cette peur paralysante laisse les coudées franches aux élites pour mettre en œuvre leurs plans destructeurs. Au final, ils nous auront tout enlevé, jusqu'à notre liberté, notre humanité, notre dignité, sans que nous ayons même tenté de résister.

Les deux grands ennemis de tout régime totalitaire sont la connaissance et le lien social

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