WikiLeaks : Julian Assange protégé par l'Equateur !!!

Publié le par Vahine

Y a t'il besoin de commenter ???

Est ce que l'Amérique du Sud  ( et centrale ) est le seul endroit sur cette planète où on trouve encore la démocratie ???

Vous rendez vous compte où nous en sommes arrivés ???

Sur le point.fr avec quelques commentaires de mon cru :

 

Le Point.fr - Publié le 19/08/2012 à 15:21 - Modifié le 19/08/2012 à 16:23

L'Australien est apparu au balcon de l'ambassade équatorienne de Londres, dimanche. Juste au-dessus de la tête des policiers qui le gardent.

Julian Assange sur le balcon de l'ambassade équatorienne, à Londres, dimanche après-midi.

Julian Assange sur le balcon de l'ambassade équatorienne, à Londres, dimanche après-midi. © Carl Court / AFP


On savait Julian Assange doué pour la provocation. Dimanche, le fondateur de WikiLeaks l'a une nouvelle fois prouvé. Il est apparu au balcon de l'ambassade d'Équateur, à Londres, où il est réfugié depuis deux mois. Ce balcon est situé à un rez-de-chaussée surélevé du bâtiment, donnant l'occasion à Julian Assange de s'exprimer publiquement sans crainte d'être arrêté, le balcon de l'ambassade étant considéré comme territoire diplomatique. Et, cerise sur le gâteau, juste au-dessus de la tête des policiers qui le gardent.

 

Le fondateur de WikiLeaks est apparu très élégant, chemise bleue et cravate à motifs bordeaux, coiffé et rasé de frais, et bronzé. Il a remercié ceux qui l'ont aidé, et a enjoint au président américain Barack Obama de faire "ce qu'il doit faire", et aux États-Unis de "cesser la chasse aux sorcières" contre WikiLeaks. Il a aussi longuement remercié les partisans de WikiLeaks, "témoins" qui ont surveillé sa situation, et surtout l'Équateur, un pays qui s'est "levé pour la justice".

 

Il a énuméré aussi toute la liste des pays d'Amérique centrale ou du Sud qui ont fait connaître leur soutien à l'Équateur dans cette affaire : "l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Salvador, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, l'Argentine, le Pérou, le Venezuela et tous les autres".

 

Il a ensuite remercié ses enfants, et les a assurés qu'ils seraient "bientôt réunis", ainsi que les habitants des États-Unis, du Royaume-Uni ou de Suède qui l'ont soutenu. Au bout de dix minutes, il a levé les deux pouces en l'air avant de rentrer dans l'ambassade, sans être inquiété.

 

( Sans être inquiété !!!! Encore heureux !!! Une ambassade est une partie du pays et ne peut en aucun cas être " envahie " par des policiers étrangers !!! )

Peine de mort

Julian Assange craint, s'il se rend à la Suède, d'être ensuite extradé vers les États-Unis. Là, il pourrait avoir à répondre d'espionnage, après la divulgation de centaines de milliers de télégrammes diplomatiques américains par WikiLeaks en 2010, voire y encourir la peine de mort, soutiennent ses partisans.

 

( Peine de mort !?!?!? et la liberté de la presse ??? )

 

Dimanche matin cependant, un porte-parole de WikiLeaks a indiqué que "ce serait une bonne base, pour négocier une façon de mettre un terme à cette affaire si les autorités suédoises déclaraient absolument sans réserve que Julian ne sera jamais extradé de Suède vers les États-Unis".

 

( Si j'étais lui , je ne ferais absolument pas confiance à la Suède, pays inféodé aux USA !!! )

 

Peu avant qu'Assange ne prenne la parole, c'est son avocat, l'ancien juge espagnol Baltasar Garzón, qui s'est exprimé devant l'ambassade de l'Équateur. Il a annoncé qu'il avait rencontré M. Assange et l'avait trouvé "dans un état d'esprit combatif". "Il remercie les Équatoriens, et particulièrement le président Rafael Correa, de lui avoir accordé l'asile", et "a demandé à son avocat de mener une action en justice pour protéger les droits de WikiLeaks, les siens et ceux de toutes les personnes qui font l'objet d'une enquête", a ajouté M. Garzón.

 

Et un deuxième article pris sur www.numerama.com :

 

 

Depuis son balcon, Assange met en demeure les Etats-Unis

 

Guillaume Champeau - publié le Dimanche 19 Août 2012 à 16h12

S'adressant à la foule nombreuse venue l'écouter, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a pris un ton déterminé, dimanche après-midi, depuis le balcon de l'ambassade d'Equateur où il a obtenu le statut d'exilé diplomatique. Ferme, Assange a voulu défendre son action et surtout enjoindre les Etats-Unis de garantir l'immunité pour Wikileaks et ses sources d'information.

 

Confiné dans l'enceinte de l'ambassade de l'Equateur à Londres, Julian Assange s'est adressé à la foule dimanche après-midi, devant un balcon protégé par le statut diplomatique de l'ambassade. "Je suis ici parce que je ne peux pas être plus près de vous", a-t-il commencé, avant de remercier tour à tour ses soutiens, le président équatorien Rafael Correa et son gouvernement , le peuple équatorien, et les pays d'Amérique Latine qui ont décidé de provoquer une réunion d'urgence de l'Organisation des Etats américains pour élaborer une réponse commune aux menaces britanniques, vendredi à Washington (contre l'avis des USA et du Canada).

 

"Nous allons être de nouveau réunis bientôt", a-t-il aussi promis à sa famille, dont les enfants "ont été privés du droit d'être avec leur père".

 

Sans un mot sur les accusations de délits sexuels pour lesquelles il doit être extradé en Suède, mais peut-être sous forme de négociations implicites, Julian Assange a alors mis en demeure les Etats-Unis de choisir son camp. "Nous devons saisir cet instant pour définir le choix qui se présente au gouvernement des Etats-Unis d'Amérique. Va-t-il réaffirmer les valeurs sur lesquels il s'est fondé, et les retrouver ? Ou va-il sauter dans le précipice, nous entraînant tous dans un monde dangereux et oppressant, dans lequel les journalistes gardent le silence sous la crainte des procès, et dans lequel les citoyens chuchotent dans l'ombre ?"

 

"Je demande au Président Obama de faire la chose juste. Les Etats-Unis doivent renoncer à la chasse aux sorcières contre Wikileaks".

Il demande aux Etats-Unis de garantir l'immunité contre tous les membres de Wikileaks et ses soutiens. Ils "doivent s'engager devant le monde entier à ne pas poursuivre des journalistes pour avoir fait la lumière sur les crimes secrets des puissants (...). La guerre de l'administration américaine contre les lanceurs d'alerte doit s'arrêter". 

Très offensif, voulant montrer qu'il n'a rien perdu de sa détermination, Julian Assange demande aux Etats-Unis de libérer Bradley Manning, le soldat accusé par l'armée d'américaine d'avoir communiqué à Wikileaks une série de documents, dont une vidéo montrant des civils tués par erreur à Badgad, depuis un hélicoptère. "Si Bradley Manning a réellement fait ce dont on l'accuse, c'est un héros, un exemple pour nous tous".

 

"Bradley Manning doit être libéré", enjoint-il, rappelant que le soldat a déjà passé 815 jours en prison sans avoir eu encore la possibilité de présenter sa défense devant un tribunal.

 

Enfin, Julian Assange rappelle les condamnations récentes de l'activiste Nabeel Rajab à Barhein, et des Pussy Riots en Russie.

 

"Il y a une unité dans la répression. Il doit y avoir une unité et une détermination absolue dans la réponse", a-t-il conclu.

 

 

 

Publié dans Résistance

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